Je n’en peux vraiment plus des caprices de ma vieille chaudière. De plus, son utilisation me revient chère. Et je ne vous parle pas de son coût d’entretien. Je vais profiter de l’arrivée des beaux jours durant lesquels ma chaudière est coupée pour rénover entièrement mon installation.
L’intervention d’un professionnel est nécessaire
D’ores et déjà, même si vous êtes des bricoleurs hors pair, le remplacement ou l’installation de votre chauffage au gaz doit être entièrement confié à des techniciens déjà habitués à cette lourde responsabilité. Pour cette fois-ci, laissez un peu de côté vos soucis d’économie. En effet, dans la mesure où ce combustible explose très facilement, la moindre erreur peut être fatale.
Et si comme moi, vous optez pour le gaz naturel, le raccordement avec le réseau gazier doit être bien fait. Sans oublier la nécessité de mettre en place une bonne aération et une excellente ventilation de la pièce. C’est pourquoi, avant de choisir mon modèle en fonction du tarif de la chaudière à gaz, pratiqué aujourd’hui sur le marché, j’ai commencé par chercher un chauffagiste. Avoir ce professionnel à mes côtés m’a beaucoup facilité la tâche, puisque tout au long du processus, j’ai bénéficié de ses précieux conseils. Il m’a, entre autres, aidée sur le choix du type de chauffage adéquat pour chaque pièce, en fonction de l’utilisation désirée.
Et si vous voulez facilement obtenir des subventions et des crédits d’impôt, faire appel à un technicien qualifié est obligatoire. Investir dans de nouveaux appareils de chauffage peut coûter cher, surtout dans mon cas. Le budget n’était pas seulement calculé selon le coût de l’appareil, mais tiendra également compte de la rémunération de l’artisan. Quant aux tarifs, ils varient d’un prestataire à un autre, mais dépendent aussi de la difficulté de l’intervention. Néanmoins, prévoyez entre 500 à 2000 euros.
Le choix de la chaudière sera mûrement réfléchi
Je dois reconnaitre que le chauffagiste m’a été très utile au moment de passer commande de ma chaudière à gaz vu que je n’y connaissait rien du tout : j’aurais sans doute opté pour des modèles inadaptés aux dimensions de mon logement, ou à la taille de chaque pièce de ma maison. Par ailleurs, comme c’est la première fois que je choisissais ce système de chauffage, je devais aussi régler très rapidement la question de l’approvisionnement.
Deux possibilités se présentaient à moi à savoir le gaz naturel ou le propane. On m’a bien sûr naturellement conseillé le premier puisque j’étais déjà connectée à un distributeur. Pour la deuxième option, disposer d’un emplacement qui accueillera la cuve est nécessaire. Et ce n’était pas mon cas. Sinon, l’autre problème avec le propane est que la citerne doit être réapprovisionnée régulièrement. Cette solution ne me convenait pas du tout.
Distraite comme je suis, il y a de fortes chances que j’oublie d’y penser. Et je ne veux pas un jour me retrouver en panne de chauffage parce que j’aurais tout simplement oublié d’appeler le fournisseur. Enfin, il faut aussi définir le type de radiateur à gaz. Ici encore, le choix est loin d’être facile entre les modèles traditionnels atmosphériques ou pulsatoires, les radiateurs à condensation, à basse température ou les chaudières cogénérations, les dernières arrivées sur le marché.